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mercredi 9 mars 2016

Lou Doillon, Le Splendid, Lille, 8 mars 2016

Hier soir c'était le premier concert du reste de ma vie. Je suis allée voir Lou Doillon au Splendid. Ce concert était initialement prévu le 14 novembre dernier, un lendemain pas facile. Elle, ils, quelqu'un a décidé de reporter, c'était pas plus mal comme idée parce que j'y serais pas allée sereine, peut-être pas allée du tout même. Je suis allée voir personne d'autre depuis ce funeste jour ; du coup je reprends finalement un peu là où je m'étais arrêtée.

Le Splendid j'y suis allée plein de fois… pour la première fois je me suis fait fouiller à l'entrée (dis toi qu'une fois je suis entrée sans montrer mon billet alors bon, ça change) et, en entrant dans la salle j'ai remarqué les panneaux "sortie de secours" comme si c'était la première fois que je les voyais. Ils m'ont paru énormes ; je sais pas s'ils étaient comme ça avant, en tout cas ils ne m'avaient pas interpellé comme ça. Bref, c'était particulier cette fois, une tristesse dans le fond du cœur, une petite peur avouons-le.

Lou est arrivée en même temps que nous, tant mieux nous étions malgré nous bien à la bourre. On arrive, on retrouve la copine sur place, les lumières s'éteignent, pas le temps de réfléchir. 

Je suis contente que ça a été Lou pour ma nouvelle première fois, une femme simple, qui raconte des trucs et fait une musique toute douce, qui se trompe dans un accord et en rigole… bref, Lou je pourrais grave être copine avec elle je crois. Alors voilà, entre amies c'était bien, c'était beau, c'était prenant et ça a fait du bien.

Une petite vidéo glanée sur le net :

dimanche 18 novembre 2012

Gossip, Zénith, Lille, 8 novembre 2012

Encore un concert que je ne vais pas regretter d'avoir vu !

J'ai découvert réellement Gossip avec "Music For Men" que j'ai écouté en boucle pendant ma dernière grossesse et j'avais envié ceux qui avaient pu l'applaudir à Arras alors que je pouponnais mon Petidom de 3 semaines. Quand j'ai vu que Beth et sa bande passait à Lille j'ai fait un appel sur Facebook pour trouver un acolyte et ma soeur Emilie a répondu présente. Beaucoup m'ont dit "ah tu vas voir ça ?" "ouais bof, une grosse qui rote et qui pète sur scène, franchement..."

Ben franchement ça valait le coup ! Même si, travail et placement libre obliges, on s'est retrouvé tout en haut du Zénith (je me rappelle pas avoir vu un concert de si haut)...
En première partie on a eu Austra, un groupe canadien. Totalement inaudible depuis notre place, les tôles vibraient au rythme des basses... j'ai réécouté depuis et finalement c'est pas mal, pas franchement mon style de musique préférée mais assez intéressant. Dommage pour le son pourrav.
Copyright Voix du Nord
Pour Gossip, je vais pas cacher que c'est surtout Beth qui m'a scotchée, quelle show girl, quelle énergie, quelle voix et quelle simplicité !
Alors oui la simplicité veut qu'elle rote ("But I'm a human being with a stomach and gas in it"), mais ça veut aussi qu'elle salue tout le monde, qu'elle fait l'effort de parler français (plein de "bisousses" qu'elle nous a fait, eh ouais), qu'elle souhaite l'anniversaire d'une spectatrice après avoir reçu un message sur Facebook, qu'elle porte le t-shirt d'Obama qu'un fan vient de lancer sur scène. En gros, tu vois Beth et tu ressens toute la gentillesse qui déborde d'elle !

Et puis cette voix, ce coffre, cette puissance ! Depuis j'ai réécouté les albums et je trouve qu'ils manquent de puissance, maintenant que je l'ai vue en concert je trouve les enregistrements fadasses

Un seul regret peut-être, le groupe derrière Beth... soit il s'efface, soit il ose pas, j'en sais rien, mais en tout cas ils jouent, point barre, elle ne les présente même pas. Je suis sûre qu'un peu plus de complicité rajouterai à ce show déjà excellent !

En bonus track, une vidéo du concert, ma chanson préférée (pas filmée par mes petites mimines mais piquée sur Youtube). Évidemment on a eu "Heavy Cross" en rappel, mais ça aurait été so cliché de choisir celle-là pour l'illustration vidéo !

mercredi 28 mars 2012

Feist, Théâtre Sébastopol, Lille, 23 mars 2012


Deux concerts de suite, c'est rare et par hasard. La veille je voyais Lynda Lemay, aujourd'hui je vais te parler de Leslie Feist.
Même si ces deux dames ne jouent pas dans la même cour et n'ont pas le même registre musical, ce fut deux concerts d'une qualité exceptionnelle, plein de découvert et de talent… décidemment j'ai de la chance je trouve.

J'avais déjà vuFeist une fois, à l'Aéronef. Dans cette salle tu misères debout quand tu dépasses pas les 1m60 et pour le peu qu'il fait chaud tu serais à deux doigts d'aller dire bonjour à la Croix Rouge.
Là cette fois j'étais installée dans un bon gros fauteuil rouge, au 5ème rang, dans cette jolie salle du théâtre Sébastopol. Avec moi ma sœur, revenue spécialement de Londres pour le concert (Fesit passait bien au Royal Albert Hall mais le concert était complet) et copain Lolo, qui ne connaissait pas grand-chose de Feist mis à part 1 2 3 4.
Pour ma part j'avais peu écouté le nouvel album, Metals. Je n'ai pas trop accroché alors que le précédent, The reminder, dès la première écoute j'étais fan.

Eh bien quelle surprise ! Je n'ai pas reconnu ces morceaux que je trouvais trop mou, mielleux, lancinant sur l'album, en live ils étaient sublimés et réorchestrés, Leslie à fond dedans avec sa guitare et son visage fermé, accompagnée de chœurs, les Mountain Man. C'était 3 filles en fait (d'où le nom je pense), habillées très bizarrement, presque de façon biblique avec leurs robes comme des sacs en toile de jute mais avec des voix très intéressantes qui apportaient véritablement un plus au show. 

(ce n'est pas le concert de Lille mais c'est tout comme, j'ai l'impression de le revoir de ma place)

Au bout de 4-5 morceaux Leslie se déride et s'adresse au public. On ne l'arrêtera plus ensuite, quelle babelle (bon j'ai vérifié, ça se dit pas partout en France ce mot là, une bavarde donc pour ceux qui causeraient pas comme moi)! Elle enchaine les morceaux, des nouveaux, des anciens… J'ai relu mon article de blog concernant le concert précédent et un lecteur, Flo, trouvait qu'il n'y avait pas de grande surprise musicalement. Flo, j'espère que tu étais dans la salle cette fois-ci parce que des surprises, bon sang, on en a eu ! Des réorchestrations à ne pas en reconnaitre les morceaux (je pense notamment à "My moon my man" et "Sealion") et limite à les apprécier d'autant plus. Et franchement, ne pas avoir 1 2 3 4 c'était chouette parce qu'évidemment, même si c'est un titre phare, il n'est pas représentatif du travail du groupe je trouve. Un seul minuscule regret, l'absence d' "Intuition" qui reste ma chanson préférée.

Bref, une sacré énergie dans ce concert, alliée au confort de mon siège rouge, je trouve que quand on a 33 ans ça va bien. Et pour Lolo qui débarquait en novice, habitué aux concerts bien bourrin en fosse (normal quand on fait deux têtes de plus que moi tout devient plus facile), c'était une belle découverte et je suis bien contente ! 

En bonus track les Mountain man seules, presque habillées normalement.

J'ai fait l'impasse sur M Ward, la première partie (que j'ai à moitié loupé), mais je pense que c'est un musicien à découvrir, apparemment un très bon guitariste d'après Lolo qui s'y connait un peu question gratte.

lundi 26 mars 2012

Lynda Lemay, Théâtre du Casino, Lille, 22 mars 2012 (double Monday mood inside)


Je suis allée voir mon amie Lynda pour la troisième fois (mes deux fois précédentes si ça t'intéresse c'est ici  en 2008 et là en 2009).

Cette fois nous changeons de salle, nous quittons le Sébastopol pour le théâtre du nouveau casino à Lille. Une salle avec un vrai parking, quelle chance… encore faut-il trouver l'entrée du fameux parking, coincé entre deux panneaux qui indiquent "chantier". Bref, on a du refaire un tour de pâté de "maisons" et avec la circulation ça nous a pris genre 20 minutes de plus. Et du coup on a loupé une chanson et demi.

Tu te dis, waouh, c'est la troisième fois qu'elle va la voir, elle doit être vraiment fan… ben non. En dehors des concerts je n'écoute pas (ou extrêmement peu) ses chansons, je ne regarde pas les émissions de variétés où on peut la voir, je ne sais rien de sa vie.
Mais j'adore cette artiste de scène. Ses chansons me font tantôt rire ou pleurer (enfin cette année je n'ai pas pleuré, chouette) et mon bonheur c'est la découverte, l'écoute des paroles. J'adore y aller en "aveugle" et être surprise et j'aime réentendre des chansons que je connais déjà et que j'écoute si peu d'ordinaire.


En plus Lynda est belle et gentille, elle papote, elle se marre, elle explique, elle prend le temps ; c'est vraiment quelqu'un que je sens sincère même si tu devines le côté pro de la personne, même si tu sens parfois qu'elle connait son texte par cœur entre chaque chanson.
Lynda ça fait un moment qu'elle est comme ça, elle nous expliquait que les dernières critiques lui reprochait de ne pas se renouveler après tout ce temps. Elle nous a clairement montré qu'elle n'avait pas envie de changer et j'en suis bien contente, car c'est comme ça que je l'aime.

Et puis Lynda nous a fait découvrir un compatriote, Alexandre Poulin. Il est venu nous divertir avec deux chansons pendant l'entre-acte (Lynda est vielle France, elle doit sûrement avoir besoin d'une pause pipi et elle change de tenue en plus alors ouais, y'a une pause en plein milieu). Bref, une jolie découverte, Lynda version masculine, de jolis textes, une jolie voix et, faut le dire, un assez joli garçon. Et je vous en fais profiter !


Tu peux retrouver Lynda Lemay, Alexandre Poulin et mon blog sur Facebook, suis les liens !

jeudi 27 octobre 2011

Lenny Kravitz, Zénith, Lille, 24 octobre 2011

Quand j'ai vu que Lenny Kravitz passait en concert à Lille, j'ai sauté sur l'occasion. 
Je ne suis pas une fan de la première heure, loin de là, je déteste ses chansons sirupeuses, la pire pour moi étant It ain't over until it's over… à réécouter je supporte limite Heaven helps (qu'il a pas fait, crotte). 
Non, moi je suis une fan du Lenny de Are you gonna go my way ou encore Rock n'roll is dead, du bon gros son de guitare et de batterie. Je me suis dit donc que ce concert, malgré tout, c'était une occasion à ne pas rater vu l'internationalité du bonhomme, surtout quand tu vois le melon de certains qui ne passent plus que par Paris. Bref, le jour dit, l'heure dite, j'étais branchée sur le site de la Fnac pour acheter les meilleures places : 65 € mais 5ème rang des gradins, le show peut commencer !

Avant le concert j'ai eu la cerise sur le gâteau : Raphael Saadiq en première partie ! OMG ! Je connaissais un peu et j'étais ravie de pouvoir découvrir cet artiste directement sur scène. Quelle première partie mes enfants, quelle pêche ! Du vrai bonheur à voir et à écouter. On se serait cru dans les années 60 avec un peu plus de son. La prochaine fois qu'il passe en concert je n'hésite pas et j'y emmène mon papa !

Les chaussettes de Raphael. Photo de Mathieu Bitton


21h30, Lenny entre en scène.
Re-OMG ! Quel homme ! Mélanie voulait le pantalon en cuir moulant, on a eu le jean slim avec les bottes moumoutes, le débardeur noir savamment découpé recouvert d'une peau de bête… il a enlevé les lunettes, waouh ! Il a viré la peau de bête, mega waouh ! Il a tombé le t-shirt, j'en suis restée sur ma chaise… Et j'ai crié, aussi faiblement que toutes les autres filles de l'audience (ça t'étonne toi si je te dis qu'il y avait plus de filles que de gars à ce concert ?!). Merde, j'en oublie presque que j'étais pour la musique et pas (que) pour mater.
Lenny nous a fait du best-of et là je ne partage pas trop le point de vue du gars de la Voix du Nord parce que finalement, moi, je suis venue pour ça. Je ne possède d'ailleurs que cet album là en fait. J'ai écouté le nouveau, Black & White America surDeezer mais je n'ai pas tout retenu… alors ça ne m'a pas gênée qui nous rejoue tous ses meilleurs tubes. J'imagine bien que le mega fan qui assiste pour la je-ne-sais-combien de fois à un concert de Lenny doit être lassé (quoique, y'en a un qui était à sa 40ème) mais moi j'en ai eu pour mon argent. Et je peux même dire que s'il ne m'avait pas fait "Are you gonna go my way ?" je l'aurais attendu toute la nuit devant le zénith pour pouvoir le pourrir. Surtout qu'il a fait une chanson pour Marie, qui a crané avec sa pancarte d'anniversaire (et qui a pas du en dormir de la nuit la pauvre).

Rock n'roll Lenny. Photo de Mathieu Bitton

23h30, rallumage des lumières. On a tout eu, du sautillant, du envoutant, du charmant… Lenny debout, assis, couché (ah non merde), avec lunettes, sans lunettes, avec maillot, sans maillot, sans pantalon (toujours pas, merde!) du rocker, du crooner, de l'hispanisant (belle réinterprétation de I belong to you pour cette chanceuse de Marie). Je veux bien tout donner (sauf mes enfants, évidemment) pour avoir Lenny en échange… Cos' I decided right now, I'm ready for love...

J'ai "piqué" les photos sur les pages Facebook de Raphael Saadiq et de Lenny Kravitz... et merci à tous ceux qui ont fait des chouettes vidéos...

dimanche 10 avril 2011

The Do, Aéronef, Lille, 6 avril 2010

Mercredi dernier c'était soirée entre copines au concert de The Do.
J'ai adoré leur premier album, A Mouthful, et j'ai acheté les places avant la sortie du second, Both ways open jaws. J'ai moins accroché pour ce second album (que je trouve moins frais) mais j'étais quand même contente d'aller les voir sur scène.
Je me suis trop emballée d'ailleurs et je me suis fait encore une fois avoir par l'Aéronef. C'est un critère de recalage l'Aéronef… un groupe qu'on connait moyen passe au Splendid, banco on y fonce, à l'Aéronef on reste chez nous, on se passera du concert. Surtout que là il avait pas ouvert l'étage. On est arrivé tôt, on a pu être au 3ème rang mais bon, après plus de deux heures debout (attente dehors + attente dedans + première partie + attente + arrivée de the Do) on a déclaré forfait, surtout qu'il commençait déjà à faire chaud et qu'en plus du mal de dos et aux mollet je commençais à avoir l'impression que ma tête allait se dévisser, rapport à ce qu'on avait devant nous un connard d'1m80, coupe afro non comprise. Je décrète d'ailleurs qu'il y a des choses qui devraient être interdite dans les 10 premiers rangs d'un concert : les gens de plus d'1m65 et les gens avec une coupe de cheveux improbable. Si tu as les deux alors là, vade retro très loin, genre au 20ème rang, et rien à foutre si tu veux rester avec ta naine de copine ! Non mais !

 La preuve en image

Voilà donc pour l'environnement, passons au concert en lui-même.
En première partie nous avons eu un groupe de Montréal, Random Recipe. Un mélange de rock, rap et autres musiques, 2 gars à l'arrière (basse et batterie) et 2 filles chanteuses, l'une guitariste et l'autre adepte du beat box. Je suis moyen fan du bras qui roule et des positions masculines de la rappeuse mais bon, faut avouer que ça le faisait quand même sur certains morceaux. Beaucoup d'énergie et un réel plaisir d'être sur scène…
Ils nous annoncent ensuite The Do et parlent d'eux comme de belles personnes. Moi je ne connais ces personnes qu'au travers de leurs albums, je ne les ai jamais vu en interview. Je ne retiendrai d'eux qu'une espèce de froideur, très peu souriant, pas communicatif du tout. Dans leur trip musicalement parlant ; ils étaient bons sur scène pas de doute là-dessus mais je n'ai pas aimé cette distance, surtout dans une petite salle comme celle-là et surtout qu'ils sont français. Zut, ils auraient pu faire un effort ! Mais bon, on leur pardonnera car le show fut bien rodé, l'enchainement nickel, et moi contente qu'ils aient fait des titres du premier album comme Aha et The bridge is broken, mes préférés. Est-ce que je retournerai les voir un jour… je ne suis pas sûre…
Merci à Sandra de m'avoir accompagnée, pour le papotage et notre séance de critique !

Pour aller plus loin que ma petite review je te propose : le Myspace de Random Recipe ainsi que leur site internet, et même punition pour The Do (Myspace et site officiel).
Et voici pour terminer deux vidéos glanées sur Youtube :



Apparemment ils sont quand même sympa, ils ont invité la première partie à venir jouer un titre avec eux...

mercredi 10 novembre 2010

Dans la famille...

...Chedid je vous demande le fils.
Mathieu, alias M, c'était samedi soir au Zénith de Lille. Je ne présente plus M car si je compte bien c'était la 6ème fois que je le voyais en concert... M, je vais le voir pour le plaisir. Parce que je sais à quoi m'attendre, je sais que je m'y amuserai, que je passerai une bonne soirée à défaut d'une réelle découverte. Je vais le voir également car il est très bon sur scène, pro et proche de son public à la fois. Pas de grande surprise donc (mis à part sa belle reprise de « Madame rêve ») mais une excellente soirée, comme toujours. Mon plaisir maintenant c'est d'y aller avec des copines (ou copain, y'avait un gars pour quatre filles cette fois) qui ne connaissent pas ou peu, histoire de les convertir ;-)


Les photos de M sont de Mélanie.

Higelin je vous demande la fille.
Izia (c'est son vrai prénom), on l'a vu lundi à l'Aéronef.
Je l'avais en tête pas très grande, bien en chair et les cheveux longs. Elle a bien changé : elle n'est pas si petite que ça (ou alors c'est l'effet méga hauts talons – je me casserai la gueule au bout de 2 minutes à gesticuler comme elle si haut perchée !), elle est maigrichonne et s'est coupée les cheveux. La scène comme méthode de régime, faudra que j'y songe après cette grossesse !

Elle est habillée comme une péripatéticienne comme dirait André de la nouvelle star et elle joue de son physique, ça excite les hommes. Les « à poil » fusent, évidemment, elle y répond comme un charretier... en talon certes mais en grande gueule aussi la Izia, faut pas essayer de le gonfler ou de lui casser les couilles sinon elle va te casser la gueule ! Et c'est elle-même qui le dit. Alors Jean-Mich qui fait le mariole, ça va 5 minutes.
Mais comme je l'ai mis sur Facebook, Izia, elle déchire grave sa mère sur scène et c'est surtout ce qu'on retiendra ! Elle est tout simplement hallucinante, au niveau gestuel, au niveau sonore, en endurance également. Une voix profonde qui te fait rapidement oublier qu'elle a 20 ans (et des vannes à deux balles d'après mon homme)... et un sourire qui te fait dire qu'elle est vraiment en train de kiffer tous les moments où elle est sur scène.

C'est aussi un concert où j'ai vu deux choses qui te font regretter de pas avoir une caméra : un morceau calme, Izia seule à la guitare, une pause dans le chant et un gars (décidément on ne remarque que la gente masculine ici) qui hurle la suite de la chanson tout seul, interrompant un moment de grâce musicale. Même Izia hallucine « est-ce que je rêve ou est-ce que c'est vraiment en train de m'arriver ? »... je sais pas ce qu'il lui a retenu de pas le sortir ce lourdeau (pour info c'était Jean-mich... vous suivez pas, fallait venir, tant pis) et pour finir un gars qui slame et que personne ne rattrape pendant « hey bitch », le dernier morceau... 
 
Ah oui, j'allais oublier, mention spéciale à Jeff Lang qui a assuré la première partie comme un chef avec son bassiste (dont j'ai oublié le nom). Une belle découverte !

La photo d'Izia a été "piquée" sur un article de la Voix du Nord. Un autre article est paru également dans Nord Eclair. Et chacun des deux journalistes ont fait de jolies photos ici et .

Finalement les points communs entre Izia et M sont qu'ils sont des fils et fille de sans avoir besoin du nom de famille pour avancer, d'avoir une sacré pêche et un réel plaisir pour eux d'être sur scène.

Alors je conclus en disant « Bonne pioche ! »

jeudi 25 février 2010

M, Le Zénith, Lille, 18 février 2010

Je m’en souviendrai de ce concert de M. 5ème fois que je le vois et un plaisir toujours présent, un émerveillement, une formidable prestation.
Ça commence mal pourtant, le concert commence à 20h, je suis à la bourre et Sandra encore plus que moi. On se dépêche chacune de notre coté, je tombe dans les bouchons, elle me rattrape, évite le bouchon, je m’engouffre dans le parking, je me prends un poteau en essayant de me garer à la première place venue, entre une voiture et un poteau.
Finalement on arrive toutes les deux en même temps, on évite la foule de l’entrée car tout le monde est déjà en place, je crois même qu’on a loupé la première partie mais finalement c’est pas plus mal parce que parfois les premières parties c’est frustrant, souvent on n’aime pas trop la musique et y’a trop de bruit et un mauvais son, impossible de se raconter des trucs de filles.

Je fais un pause dans mon récit, je réfléchis, je sais même plus par quelle chanson il a commencé son concert. Un concert de M pour moi c’est ça, les lumières s’éteignent, tu découvres le décor, M arrive sur scène avec ses musiciens et hop, direction un fabuleux voyage où le temps n’existe plus, où tu perds tes repères sonores et visuels. M arrive et c’est magique en somme, ça t’emporte tout entier.  C’est qu’à la fin du concert quand tu regardes l’heure que tu te dis waouh, déjà 23h15, j’ai pas vu le temps passer !
Je retiens quand même qu’il a fait des morceaux du nouvel album, des anciens morceaux également, notamment certains qu’on avait plus ou pas l’habitude de voir jouer sur scène (Machistador, Close to me pour ne citer que ceux-là). Des versions courtes, des versions longues, des versions que je trouve humaines, qui te font bien prendre conscience que c’est un groupe, un vrai que tu as sur scène, pas un de ces groupes qui te joue les morceaux pile poil comme sur l’album et ne supporte pas que le public reprenne les paroles (je pense à Oasis).
Avec M tu sautes, tu danses, tu fais des choré, tu chantes à tue-tête, que tu sois dans le public ou membre du groupe d’ailleurs. Tout le monde s’amuse.
Avec M tu sais que ce sera bon enfant. C’est le seul que je connaisse capable de faire le silence dans les petites salles comme au parc des Princes, de faire le public entier se donner la main, de traverser la fosse avec sa guitare, il fend la foule l’air de rien, il a même pas besoin finalement de son garde du corps qui le suit un peu inquiet, parce que M, on le respecte. Il donne sa gratte dans le public et la reprend quelques minutes plus tard, sans avoir besoin d’insister.

Pour terminer et vous faire tous baver, M, quand il est parti dans le public, il est passé tout à côté de moi et Sandra, si j’avais tendu le bras j’aurais pu lui caresser la joue, dément ! Pour la petite histoire j’ai loupé l’entrée, j’étais partie aux toilettes… mais revenue à temps pour la sortie !
Avec Sandra, en arrivant, on avait une appréhension, l’ambiance du nouvel album ne ressemblait pas à l’ambiance des précédents, on avait peur d’être déçues par rapport à ce qu’on avait déjà vu de lui sur scène. Et bien non, pas du tout, on était ravie ! Et puis on a même eu Mathieu, cette fois, en plus de M sur scène. Il s’est démasqué comme jamais…

M, je t’aime !

vendredi 6 novembre 2009

Alain Souchon, Zénith, Lille, 5 novembre 2009



Et dire qu'on aurait pu le râter... le concert de la veille, prévu à Liège a été annulé à la dernière minute, le batteur ayant attrapé la grippe. "AAAAA" s'écrira le public. Nous, à Lille, on en rigole mais à Liège pas sûr. Toujours qu'ils ont fait appel à un autre batteur pour remplacer le malade, on a eu un bol phénomènal !

La première partie est originale, c'est une projection floue d'internautes reprennant des titres bien connu d'Alain Souchon. Puis, le voilà, en ombre chinoise, sautillant.

Nous sommes placés assez haut dans les gradins, je n'avais pas réussi à avoir une place numérotée, le placement libre ets donc moins bien servi. On le voit de loin donc Alain et même si on ne distingue pas les traits de son visage, on l'imagine bien. Fidèle à son image, assez lunaire, esquissant des pas de danse moyennement assuré, c'est pas Fred Astaire mais tu sens que ça lui vient du coeur. Élégant dans son costume.

Il enchaine les tubes et les morceaux moins connus (en tout cas à mon oreille), on passe du dansant "Parachute doré" au calme "C'est déjà ça", on part vers un électrique "L'amour à la machine", on finit avec un "Rame" magnifique. Il raconte des blagounettes entre les chansons, avec toute cette gentillesse qui émane de lui, telle qu'on l'imaginait ; il nous fait chanter, un "p'tit quinquin" spontané, une "foule sentimentale" prévue ; il prend la guitare, il danse, embête gentiment la fille à la queue de cheval du staff technique, joue avec ses musiciens.

Mon homme est déçu, il a pas eu "La ballade de Jim". Moi par contre, j'ai dix ans, c'est clair.

Merci Alain, merci le batteur de rechange et peut-être à bientôt avec Laurent...

C'est pas bien mais j'ai piqué la photo à NordEclair...

mercredi 14 octobre 2009

Archive, Aéronef, Lille, 9 octobre 2009


C’est la troisième fois que nous allons voir ce groupe en concert. Je suis un peu déçue d’avance car le concert a lieu à l’Aéronef, salle ô combien trop nulle quand tu ne mesures pas 1m80 comme moi. Nous arrivons sur place une heure avant celle indiquée sur le billet et nous avons drôlement bien fait, il n’y a pas encore grand monde, l’étage est déjà ouvert et on peut se coller à cette p….n de rambarde, gage pour bien voir dans cette p….n de salle. Bon, on est sur la droite de la scène et il faut qu’on ait un peu la tête de côté histoire de bien voir… en gros on aura mal au cou mais on verra quelque chose.


La salle se remplit, 19h45, première partie. Un peu dans le genre d’Archive cette première partie niveau son et voix, on apprécie. Quand le groupe arrive une heure plus tard sur scène, on se rend compte que c’est l’un des chanteur guitariste, Dave Pen, qui chantait également dans la première partie, normal pour la voix donc. On s’est encore fait avoir comme des abrutis, le chanteur a un peu changé de look, certes, mais pour la tournée précédente, celle de Lights, il nous avait déjà fait le même coup de faire la première partie (à notre décharge c'était un truc de DJ complètement décalé).

Donc voilà, le concert commence, son nickel, lumière au point, cohésion de groupe parfaite. On sent bien qu’Archive n’est pas né de la dernière pluie, celle qu’on s’est prise à notre arrivée en l’occurrence. Archive, selon Wikipedia est un groupe à l’effectif changeant, autour de ses 2 membres fondateurs, chacun derrière ses claviers de part et d’autre de la scène. Formation changeante au niveau de ses membres et pour le type de musique également mais toujours aussi très pro.

Cette année, pour l’album Controlling Crowds (que j’ai moins apprécié que les albums précédents, opinion tout personnelle), on notera le retour de Rosko John sur certains titres, chanteur de rap qu’on pouvait entendre sur le premier album du groupe. Tous les morceaux de la première partie du concert seront tirés de ce nouvel album, une chance pour moi j’ai préféré les morceaux en live par rapport à ce que j’ai entendu sur CD. Pour l’exemple je citerai le très beau Collapse/Collide avec Maria Q, la chanteuse, sur écran géant plutôt que sur scène, d’une limpidité à te foutre des frissons. Pour la seconde partie, le groupe enchainera Numb, Sane, System et Again, des titres bien rodés et toujours excellents scéniquement parlant.

Je regretterai l’absence de Fuck U, seule chanson dont je connaisse l’intégralité des paroles et que j’aurais volontiers hurler à l’oreille de la connasse que j’avais dans le dos, qui draguait un nabot en lui racontant sa vie très fort, des histoires de fleurs, de plantes, de champignons, de déguster un filet mignon de porc avec des pommes de terre sautées. Cette abrutie a passé son temps à papoter, montant le son de sa voix en même temps qu’Archive jouait plus fort. Quand le groupe est parti elle a hurlé comme si sa vie en dépendait et comme si elle s’était intéressée jusque là à ce qui se passait sur scène. Le groupe est de retour, elle pleure presque quand ils entament Again, « c’est trop de bonheur » dira-t-elle mais on constatera que chez elle, le bonheur, ça ne lui fait pas fermer sa gamelle et que la bonne idée d’aller discuter au bar plutôt que de nous emmerder ne l’a pas effleurée non plus.

Bref… mais comme je suis d’humeur coup de gueule, je continue. La palme du « je ne doute de rien » revient à celle qui demandera à tous ceux qui sont sur la rambarde s’ils ne peuvent pas se pousser histoire qu’elle s’y mette pour mieux voir… étonnement elle n’a pas eu de succès et a rebroussé chemin. Et la palme de la gaminerie revient à ceux et celles qui vont fumer dans les chiottes, 2 heures de concert sans cigarette c’est trop dur à tenir visiblement ! D’un coup je me suis revue au collège, avec celles qui clopaient et les copines qui montaient la garde à la porte pour prévenir de l’arrivée des pions… et une mention spéciale à ceux qui ne se sont pas cassés la tête et ont allumé leur clope dans la fosse, sans gène et sans personne pour râler (suis-je trop râleuse ?).

Bref, un bon concert quand même, il en faut beaucoup plus pour entamer mon moral et me gâcher la soirée !

Pour ceux qui voudraient voir de jolies photos du concert, je les invite à aller ici et .

lundi 6 juillet 2009

Coldplay, Main Square, Arras, 2 juillet 2009

C’est bien fatiguée que j’ai commencé à écrire ce post… la courageuse que je suis est au boulot après à peine 5 heures de sommeil… Finalement mon emploi du temps a eu raison de moi, je n’ai même pas eu le temps de publier mon Overheard in Dublin (en fait c’était un test s’intitulant « créer le manque et observer »… une seule a réclamer ! Chouette la vie des blogs hein, on se fait des frayeurs !).


Bref, Donc jeudi nous étions parmi la foule de la grand’place d’Arras… à l’affiche de cette première journée de festival un illustre inconnu à nos yeux, Amy McDonald, the Tins Tings et l’homme de ma vie. On a pas vu l’illustre inconnu, on était en train de faire les derniers passages aux toilettes d’un café avant d’entrer dans le site (et on a bien fait parce que 50 personnes qui font la queue au chiotte c’est pas du tout envisageable, tant pis pour le bon fonctionnement de notre appareil urinaire). On a regardé Amy, on a joué à Guitar machin truc, j’ai rien compris au jeu, j’ai perdu bien évidemment et je sais maintenant encore mieux pourquoi les voix des consoles me sont impénétrables. On a fait la queue au distributeur de billets pour Nico qui n’avait plus de sous et se demandait si ils les avait oublié ou perdu ; puis la queue pour manger une frite bien grasse, assise sur le trottoir, dos au Tins Tings qui chantaient « that’s not my name ».
On retrouve deux couples d’amis ensuite, on se pose à côté de la plateforme des mobilités réduites, avec dans le dos un mur de pub. Au moins, on ne nous poussera pas… en même temps le mouvement de foule spontané n’est pas courant aux concerts de Coldpay mais bon, là au moins on a une solution de repli facile. De toute façon, où que l’on soit, sauf au premier rang, je ne verrai rien, je le sais d’avance et c’est ce qui me fait ne pas trop aimer les concerts en fosse avec des jeun’s sautillants, ma tête en plein dans les odeurs de transpiration. Ce soir-là j’ai béni l’inventeur des écrans géants.


Après, du pur bonheur. Coldplay est un groupe carré, pro mais encore surprenant, reprenant s’ils se trompent (ils nous avaient fait le coup à l’Olympia), papotant, sautillant… Chris Martin a parfois eu la voix limite à force de courir partout et c’est tellement touchant. Je regretterai seulement l’impression d’être devant ma télé car le groupe sur scène je n’en ai rien vu ou si peu sans écran interposé.
Putain, ce mec il respire la simplicité et la bonté, j’en reviens toujours pas, je pourrais en parler des heures comme une ado attardée. Bref, chut, c’est Coldplay, admire…





Et en spécial bonus track uniquement pour Sandra qui a réclamé, je fais une transition de malade, tu passeras de « Yellow » à jaune, comme la couleur du maillot du tour de France qui a commencé ce week-end et qui va nous gonfler sur les chaînes publiques…


Two blondes D4 girls, about 14 or so, sitting on the bus.
D4 girl#1: ‘Oh,
did you see The Oc last night?’
D4 girl#2: ‘No, my daddy wanted to watch the
Tour de France.’
D4 girl#1: ‘Oh, isn’t that a baguette?’


Overheard by Anonymous, no. 46 bus.

lundi 29 juin 2009

Main Square 2009 - Arras


Dans quelques jours aura lieu la version 2009 du Main Square d'Arras... Nous avions déjà participé en 2004 avec Placebo en tête d'affiche et la version 2006 avec Muse.

Je ne suis pas très fan des grandes foules, j'ai passé l'âge des concerts en fosse et ou extérieur mais je me suis laissée tenter cette année encore pour aller applaudir l'homme de mes rêves, Chris Martin.
Eh oui, le beau Chris a du décider un jour qu'il faisait partie d'un groupe trop connu pour s'attarder à Lille, il n'y est pas venu depuis "A rush of blood to the head"... J'avais pu le voir par miracle à l'Olympia en juin 2005, enceinte comme il faut, pour la sortie de "X&Y", car un concert avait était programmé et les fans pouvaient y assister pour seulement 30 €, offre limitée à 2 places par personne. Je sais plus combien on m'en offrait sur le trottoir mais c'était hallucinant ! Bref, Coldplay se fait rare dans la région. Donc voilà pourquoi j'ai cédé.
La seconde bonne excuse c'est que Copain Nico a vécu une léthargie musicale pendant ses années de mariage et il ne connaissait pas du tout Colplay. Il a rattrapé le retard avec mes albums et voulait donc logiquement voir ça sur scène, en grand amateur de concerts qu'il est.
Et le grand coup de bol de toute cette histoire, c'est qu'on a eu nos places à -40%, prix spécial qui a été appliqué pendant 2 jours, pile au moment où il nous fallait nos places !
La cerise sur le gâteau, c'est que jeudi il fera beau et chaud...

À voir la programmation de cette année, on se dit qu'on serait bien allé également aux autres dates, notamment samedi avec Placebo, Gossip, Ghinzu, Bloc party et Kaiser Chiefs ou encore le dimanche pour voir Kravitz et Moby... mais ça n'aurait pas été raisonnable du tout, surtout niveau fatigue !

Et vous, vous allez voir quoi ? Si ça vous tente, il y a toujours des places !

vendredi 5 juin 2009

Overheard in Dublin - 18

My mother got free tickets for the upcoming Police concert in Croke Park, and rang a friend to tell her.
The friend asked was she going and my mother said that she wouldn't really be interested... to wich her friend replied, 'Why not? I think the Garda Band are very good!'

Overheard by Suzy F, at home


Moi, pour ceux que ma vie intéresse, je cherche des places assises pour Muse le 31/10 au stade couvert de Lievin. En vente depuis ce matin 10h, à 10h30 plus rien nul part... et je me vois mal dans la fosse, j'ai plus 17 ans !
Allez, une version bien sympa de Sting dégotée sur Youtube...


mercredi 4 mars 2009

Lynda Lemay, Théâtre Sébastopol, Lille, 3 mars 2009

Il y a un an presque jour pour jour j'accompagnais ma mère à un concert de Lynda Lemay. Hier soir c'est ma maman qui m'y accompagnait, j'y allais de bon coeur et même plus. Une salle sympa, une vraie artiste, des amis, une place au 2ème rang, les ingrédients d'une bonne soirée !

J'ai eu peur dans un premier temps d'avoir une redite de l'an passé, de voir le même show. On avait déjà eu le tour une fois, dans un autre registre musical avec Placebo et c'est très frustrant d'entendre les même enchaînements, les mêmes orchestrations. On sent bien à ce moment là que le côté pro l'emporte sur l'humain.

Mais non, Lynda elle est humaine. Elle parle de choses "normales" (à prendre dans le sens "plausible" car bon, un oncle pédophile, je m'en passerai bien par exemple). Et on se dit qu'elle doit drôlement aimer ce qu'elle fait pour être sur la route comme ça. En tout cas, encore une fois elle m'a bien touchée. L'année dernière elle m'avait eu en chantant "Tu ne verras pas l'hiver", cette année c'est avec "Les canards"... J'ai vu les larmes dans ses yeux à elle, c'est terrible et c'est tellement beau de voir quelle énergie elle y met !

Si vous ne connaissez pas encore, allez-y, courez la voir, écoutez ses textes !

lundi 15 décembre 2008

Fiction Plane, Spendid, Lille, le 6 décembre 2008

Avec tout ça j'ai pas fait mon petit compte-rendu du concert de Fiction Plane le 6 décembre dernier.

Donc, comme je le vous disais précédemment, le chanteur est le fiston de Sting... qui n'a pas daigné faire le déplacement... mais c'était bien quand même ! Je trouve le groupe très pro et très proche en même temps de son public, pas de prise de tête, un peu de blabla et blagounettes en français, une maitrise de la musique... aucune fausse note et une véritable belle découverte pour moi car après tout je n'y suis pas allée en spécialiste, je ne connaissais à peine que le premier album !

J'ai fait deux vidéos avec mon portable... (pas bien !). Le son est bien évidemment dégeulasse, j'étais dans le fond de la salle... si vous voulez en voir une meilleur c'est par ici !




Vous pouvez également découvrir Puggy, la première partie en allant par ici aussi, et par là sur leur myspace.

Sinon au niveau personnel nous avons passé une très bonne soirée qu'on a clos par un repas à La Boucherie (d'habitude c'est la Chicorée mais là, un groupe de 10, un samedi soir à 23 heures ça n'était pas possible... dingue !). Les deux marmots de 10 ans qu'on avait pris avec nous ont eu l'air d'apprécier cette soirée "de grands" et leur premier concert "rock'n'roll" !

jeudi 4 décembre 2008

Fils de...


Ce samedi, le 6 décembre, nous allons à un concert entre copains et y'a bien longtemps que ça n'était pas arrivé. À 20 heures direction le Splendid (à Lille) où se produira Fiction Plane.

Il se peut, lecteur, que tu ne connaisses pas ce groupe et je ne t'en voudrais pas. Groupe anglais avec deux albums à son actif (que tu peux écouter sur ce cher Deezer ici et ), "découvert" par l'ami Nico (membre fondateur du fameux groupe "Lil' Jesus..." si vous suivez les aventures musicales de mon homme) en première partie de The Police au Stade de France l'an passé. Il est revenu avec le CD qui nous a plu aussi. Alors quand le concert s'est annoncé, pile pour l'anni de l'ami Nico, on a pris des places pour tout le monde et on a vite été rejoint par d'autres.

Je crois même qu'il reste de la place si tu t'ennuies samedi soir et si t'as 20 € dont tu ne sais pas quoi faire.

Et peut-être que le papa de Joe Sumner sera en coulisses, qui sait... Parce que le chanteur est le fils de Gordon Sumner... plus connu sous le nom de Sting.

Et pour en savoir plus sur le groupe, rendez-vous sur ces sites :

lundi 26 mai 2008

Feist, Aéronef, Lille, le 25 mai 2008


Ah, l'Aéronef !
25 degrés dehors et c'est la canicule dedans, tendance mousson. Ça se traduit plus concrètement par une chaleur étouffante, l'impression de vivre en direct une expérience qu'on pourrait appeler "combien de temps peuvent tenir 2000 personnes dans un endroit clos, surchauffé et sans apport d'air frais ou de l'intérêt à ventiler les salles de concert, surtout en été". Avec en prime des odeurs de pieds, d'aisselles, de viande pas fraîche et de sandwichs au pâté.
Bref, c'est avec un courage innommable que Tata Caro, Betron et moi avons affronté tous ces éléments pour assister au concert de Feist. Et on a bien fait, d'avoir du courage, parce que c'était trop trop bien !

En 1ère partie nous avons eu un groupe un peu décalé qui s'appelle Lawrence Arabia. Des sonorités sixties à de gros solo et gros boum de batterie il n'y a eu qu'un pas avec des belles transitions. Caro et moi attribuons une mention spéciale au moustachu de la bande, un courageux lui aussi vraisemblablement vu son look. J'ai un peu galéré pour trouver sur le net des trucs sympas mais bon, j'y suis arrivée quand même, c'est par ici.

Ensuite, après une attente trop longue, une pause assise par terre, bravant les odeurs de pieds (curieusement on les ressentait moins depuis le sol frais), Feist, Leslie de son petit nom, est arrivée, toute blanche et court vêtue. Une chance que j'ai oublié de mentionner, nous étions en mezzanine, avec un très beau point de vue.

Donc, je disais, voilà la dame, ses musiciens et deux jeunes filles. Ces dernières ont passé tout le concert à projeter des choses sur l'écran en fond de scène depuis un rétroprojecteur, lui aussi situé sur la scène... Mmhh, pas simple à expliquer. En fait les animations étaient en live, faites par de jolies petites mains, offrant un spectacle visuel magnifique, qui accompagnait admirablement les chansons, elles aussi magnifiques.

Laissons de côté maintenant le visuel pour arriver au sonore. Oublions l'acoustique très limite de cette salle et concentrons-nous sur cette fameuse voix, aussi à l'aise sur des tubes genre "Sea Lion Woman" ou "I feel it all" que sur des choses à te tirer des larmes au plus hermétique comme par exemple "The park". Une belle performance vocale quoi, y'a peu de mots pour décrire ça. J'ai même pas eu le coeur à chanter (en plus j'avais pas révisé les paroles) au dessus d'une si belle voix, le reste de la salle non plus (ou alors c'était la torpeur de la chaleur tropicale qui en a fait taire plus d'un, allez savoir).
Avec en plus des musiciens pas dégeu (niveau musique j'entends, d'où j'étais je ne voyais pas grand chose du physique), qui faisaient parfois les choeurs, quand elle n'utilisait pas cette fameuse machine dont je ne sais toujours pas le nom (qui permet d'enregistrer des sons et des les rediffuser en boucle).

En conclusion donc, c'était pour moi un très bon concert, que je mettrais volontiers dans mon top ten et que je reverrais tout aussi volontiers mais dans une autre salle, comme par exemple le Sébasto ou le Splendid... j'ai quand même peur que ce soit le Zénith vu le succès...

Edit du 27/05/08 : le texte de ce post est aussi visible dans la partie "review" du site de Feist... C'est ici pour me lire et lire les reviews des autres de Lille !

vendredi 25 avril 2008

Rose, Aéronef, Lille, 22 avril 2008


C'est l'occasion qui a fait le larron pour ce concert. À la base ce sont les parents de Marraine qui devaient y assister, en mars au Sébasto... Changement de date et changement de salle ont eu raison de leur motivation et ils ont cédé leurs places à Marraine pour qu'elle y aille avec qui veut. J'ai dit banco. Nous avons été rejointes par Mimie.
L'autre hasard de ce concert c'est qu'il a eu lieu le jour de l'enterrement de ma grand-mère. Une bouffe j'aurais dit non, même avec Rose, mais un concert, une occasion de s'aérer l'esprit et de papoter avec les popines, j'ai dit oui quand même, j'annule pas.
On a passé une bonne soirée entre filles, à papoter avec comme fond sonore cette gentille demoiselle maigrichonne. L'Aéronef n'est pas réputé pour voir quelque chose quand on est petit : une fosse pourrie, toute plate (je pense au merveilleux plan incliné du Splendid, ancien cinéma devenu salle de concert) ou une mezzanine prise d'assaut par des petits frustrés et des grands emmerdeurs, 3 rangées de personnes et impossible de distinguer la scène en contrebas. Alors tant pis, on s'est assises, on a papoté et essayé d'apercevoir la belle à travers la grille du garde-corps. Franchement, heureusement qu'elle chante bien sinon on aurait vite déguerpi !
Rose est faite pour être écoutée au Sébasto, tranquilou dans son fauteuil de velours rouge, pas pour être jouée dans une salle de jeunots qui ont envie de jumper (ou pogoter c'est selon). Bravo quand même pour cette jolie voix et cet humour dans les textes et interludes.

mardi 18 mars 2008

Pour tous les goûts

Deux nouveaux concerts se sont ajoutés cette semaine...


Tout d'abord, si vous habitez dans le nord (de la france) ou le sud (de la belgique) et si vous n'êtes pas encore au courant de cet évènement mondial (aux yeux des fans), sachez que Metallica fait un crochet par Arras le 14 août prochain ! Cette année la ville d'Arras nous gâte : Radiohead, Céline Dion et maintenant Metallica... waouh ! Et on y avait déjà vu Depeche Mode, Muse et Placebo ! Par contre, pour chacun des concerts prévoyez des sous : 79 € pour Metallica par exemple (mais on annonce 3 autres groupes ce même jour, ça peut valoir le coup. Radiohead par exemple n'est pas donné mais passent avec The Do, Sigur Ros). Et prévoyez aussi que c'est en extérieur et que chez nous on peut tout avoir, de la pluie glaciale à la canicule... Mais quand même, Lars Ulrich (j'étais amoureuse du temps de "Nothing Else Matters") à Arras, te brais ! Mon homme est tout joyeux et moi j'ai décidé de rester à la maison avec notre Clochette.

Par contre, le 13 décembre 2008 (oui, je sais, on a le temps) Clochette fera son premier concert : Chantal Goya ! Elle a reçu à Noël un DVD de "atal" de la part des triplés, grands fans. Elle a accroché tout de suite, Babar, Snoopy, Le lapin (qu'elle fredonne... "un palin... un asseur !") et tout le reste. On y va avec Marraine, on a dit non aux hommes (le mien voulait voir la tête de sa fille, le sien je ne sais pas !), et on a hâte, grands gosses comme on est ! Surtout que moi, quand j'étais petite, on ne m'a jamais emmené voir "atal", ni personne d'autre d'ailleurs...

mercredi 5 mars 2008

Lynda Lemay, Théâtre Sébastopol, Lille, 4 mars 2008

Comme prévu, je suis allée en aveugle à ce concert (voir les raisons par ici).
Je ne connaissais aucune des chansons de la gentille dame et je ne m'en suis pas du tout sentie lésée. Au contraire, j'ai découvert la fraîcheur de cette artiste, sa spontanéité, sa jolie voix, son talent pour raconter les histoires de la vie, des plus drôles au plus triste.
Au bilan je n'ai pleuré qu'une fois, une histoire de gamin qui va mourir et que sa mère essaie de réconforter en inventant des histoires sur le paradis (j'ai recherché aujourd'hui le texte sur internet mais sans succès... je n'ai même pas le titre alors pour qui connait merci de me tenir informée).
J'ai beaucoup ri aussi, surtout (et toussé sur mes voisines aussi mais ça c'est parce que je suis malade, rien à voir avec Lynda).


Nous sommes rentrées tard, à minuit bien sonnée, mais vraiment contentes d'avoir pu assister à ce concert, de surcroit au 5ème rang.
Lynda, tu as une nouvelle fan !


Maman m'avait bien proposé de regarder le DVD que nous lui avions offert à Noël et j'ai bien fait de refuser car il contenait la majeure partie du spectcale que l'on a vu.