mardi 27 mai 2008

Expo Patchwork et Point de Croix

Pour celles qui veulent découvrir le point de croix, admirer ce qu'on fait avec nos dix doigts (et y'en a qui doivent en avoir plus que la normale vu les belles choses qu'elles savent faire), m'admirer en vrai (je serais présente le dimanche après-midi), papoter, échanger, participer à la tombola pour gagner le magnifique lot (je l'ai vu hier, j'en suis verte !).... bref, tout ça, on vous attend à la MJC de Phalempin (Nord), le samedi 7 et le dimanche 8 juin.
N'hésitez plus, venez nombreux !



lundi 26 mai 2008

Feist, Aéronef, Lille, le 25 mai 2008


Ah, l'Aéronef !
25 degrés dehors et c'est la canicule dedans, tendance mousson. Ça se traduit plus concrètement par une chaleur étouffante, l'impression de vivre en direct une expérience qu'on pourrait appeler "combien de temps peuvent tenir 2000 personnes dans un endroit clos, surchauffé et sans apport d'air frais ou de l'intérêt à ventiler les salles de concert, surtout en été". Avec en prime des odeurs de pieds, d'aisselles, de viande pas fraîche et de sandwichs au pâté.
Bref, c'est avec un courage innommable que Tata Caro, Betron et moi avons affronté tous ces éléments pour assister au concert de Feist. Et on a bien fait, d'avoir du courage, parce que c'était trop trop bien !

En 1ère partie nous avons eu un groupe un peu décalé qui s'appelle Lawrence Arabia. Des sonorités sixties à de gros solo et gros boum de batterie il n'y a eu qu'un pas avec des belles transitions. Caro et moi attribuons une mention spéciale au moustachu de la bande, un courageux lui aussi vraisemblablement vu son look. J'ai un peu galéré pour trouver sur le net des trucs sympas mais bon, j'y suis arrivée quand même, c'est par ici.

Ensuite, après une attente trop longue, une pause assise par terre, bravant les odeurs de pieds (curieusement on les ressentait moins depuis le sol frais), Feist, Leslie de son petit nom, est arrivée, toute blanche et court vêtue. Une chance que j'ai oublié de mentionner, nous étions en mezzanine, avec un très beau point de vue.

Donc, je disais, voilà la dame, ses musiciens et deux jeunes filles. Ces dernières ont passé tout le concert à projeter des choses sur l'écran en fond de scène depuis un rétroprojecteur, lui aussi situé sur la scène... Mmhh, pas simple à expliquer. En fait les animations étaient en live, faites par de jolies petites mains, offrant un spectacle visuel magnifique, qui accompagnait admirablement les chansons, elles aussi magnifiques.

Laissons de côté maintenant le visuel pour arriver au sonore. Oublions l'acoustique très limite de cette salle et concentrons-nous sur cette fameuse voix, aussi à l'aise sur des tubes genre "Sea Lion Woman" ou "I feel it all" que sur des choses à te tirer des larmes au plus hermétique comme par exemple "The park". Une belle performance vocale quoi, y'a peu de mots pour décrire ça. J'ai même pas eu le coeur à chanter (en plus j'avais pas révisé les paroles) au dessus d'une si belle voix, le reste de la salle non plus (ou alors c'était la torpeur de la chaleur tropicale qui en a fait taire plus d'un, allez savoir).
Avec en plus des musiciens pas dégeu (niveau musique j'entends, d'où j'étais je ne voyais pas grand chose du physique), qui faisaient parfois les choeurs, quand elle n'utilisait pas cette fameuse machine dont je ne sais toujours pas le nom (qui permet d'enregistrer des sons et des les rediffuser en boucle).

En conclusion donc, c'était pour moi un très bon concert, que je mettrais volontiers dans mon top ten et que je reverrais tout aussi volontiers mais dans une autre salle, comme par exemple le Sébasto ou le Splendid... j'ai quand même peur que ce soit le Zénith vu le succès...

Edit du 27/05/08 : le texte de ce post est aussi visible dans la partie "review" du site de Feist... C'est ici pour me lire et lire les reviews des autres de Lille !

mercredi 14 mai 2008

Les fleurs

Notre club de point de croix participera à une exposition le 1er week-end de juin et pour l'occasion, celles qui le désiraient pouvaient réaliser une ou plusieurs broderies sur le thème des fleurs. C'est-à-dire une fleur, son nom et sa signification.
Peu inspirée par ce thème j'ai décidé quand même de participer. Trouver quelque chose de pas trop kitsh n'a pas été une mince affaire ! Nous avons essayé de ne pas toutes faire les mêmes et chacune a bien rendu son travail "on time" ou presque.


Toutes les broderies des participantes seront montées en... j'allais dire plaid mais c'est pas le mot... Bref, toutes assemblées, montées, agrémentées de tissus (par les doigts de fée d'Helena), ça donne une jolie chose que vous pouvez allez admirer par là ! Et en vrai, lors de l'exposition. En plus c'est à gagner !

Ci-dessous ma contribution en image :

Bien évidemment je suis déçue... Déçue de ne pas avoir pu trouver une police correcte pour écrire "simplicité"... Quelle idée de choisir un si long mot !

Les toiles sont en lin (et les couleurs des photos pas top), les fleurs sont des free DMC.

vendredi 9 mai 2008

De circonstances

sans le faire exprès. Ou presque, j'ai un jour de retard par rapport au 8 mai.
Me voici enfin de retour d'Irlande. J'ai plein de choses à raconter mais je crois que je le ferais de l'autre côté... bientôt car pour l'instant les photos sont en transition entre l'appareil photo et l'ordinateur...

Aujourd'hui, ici, je viens vous parler de mes dernières lectures. Ce sont deux livres sur la deuxième guerre mondiale et plus particulièrement l'holocauste. J'ai lu un tas de livres là-dessus, depuis que j'ai l'âge d'aller dans le rayon adulte de la bibliothèque de mon village. Le virus c'est ma grand-mère qui me la refilé, je me souviens particulièrement de "J'ai eu vingt ans à Ravensbrück" de Béatrice de Toulouse-Lautrec (hum, j'avoue avoir du faire une recherche pour le nom de l'auteur). D'ailleurs, ces deux derniers livres je les avais achetés pour qu'elle puisse les lire à son tour... elle n'a pas eu le temps ni l'inspiration ces derniers mois.


Le premier est un sacré pavé. J'ai eu du mal au début à accrocher. Il s'agit d'un document retraçant le parcours de l'auteur, Daniel Mendelsohn, pour retrouver les traces d'une partie de sa famille disparue en Pologne pendant la guerre. J'avais l'impression de tourner en rond, que l'auteur ne trouverait rien mais qu'il avait eu envie d'en faire un livre quand même. Plutôt frustrant. Une fois dépassés les tâtonnements du début on arrive réellement à une enquête palpitante, avec des résultats. Mais le style, proche du langage parlé est, à mon goût un peu lourd et répétitif... et j'avoue avoir passé les passages en italiques qui parlent de la Bible (vilaine !). Je suis contente d'en être venue à bout quand même, surtout pour la seconde partie et pour les émotions suscitées, comme si j'avais accompagné ce monsieur dans ses recherches.



Le second est différent. Il s'agit là aussi d'un document, plus exactement un journal, celui d'Hélène Berr, un jeune juive. Elle l'a tenu de 1942 à sa déportation en 1944. Elle y mourra d'ailleurs peu avant la libération du camp. Elle parle dans ce journal de sa vie quotidienne. Au début aussi j'ai eu un peu de mal, le ton est léger, celui d'une presque adulte qui nous raconte ses sorties, ses cours. Ensuite, avec l'avancée de la guerre et des lois anti-juifs, le ton devient plus noir, on sent bien la menace qui pèse, de plus en plus. Très poignant. Ce qui me dérange un peu c'est que son témoignage prouve que beaucoup, contrairement à ce qui est souvent affirmé, étaient au courant des atrocités des camps, de la réalité de la déportation (ex : machin ne reviendra pas vivant, on fait travailler les femmes, enfants, impotents, handicapés, les wagons à bestiaux...). Je ne l'ai pas vécu, j'espère ne jamais le vivre et je ne voudrais pas critiquer hâtivement mais quand même, bravo l'humanité !

Voilà... pour qui ça intéresse je possède ces deux livres et je suis prête à les prêter pour vous faire partager tout ça !
Pour aller plus loin avant d'ouvrir ces livres :