vendredi 30 novembre 2007

Au club

Comme je le disais dans un poste précédent (et plutôt court), j'ai des choses à faire pour le club de point de croix... et avec des dates, va falloir que je me discipline ! Mais en même temps je suis plutôt motivée par cette implication !
  • le 4 février : soirée crêpes avec échange de cadeaux (le thème est libre et j'ai déjà des idées)
  • le 17 mars : envoi d'enveloppe sur le thème de Pâques
  • 7 et 8 juin : exposition. Un point de croix sur le thème des fleurs à réaliser (fleur + nom + signification) et un marque-page pour un échange (thème libre)
À cela s'ajoute d'autres choses personnelles, notamment deux tableaux de naissance et mes zencourts toujours en cours. Au moins, je ne tourne pas en rond à me demander quoi faire ! J'allais oublier, il y a aussi l'initiation Hardanger qui commence le 10 décembre... je suis impatiente de faire autre chose que des petites croix !
Le week-end prochain aura lieu le marché de noël de notre village. Il y aura un stand pour le club. Je n'ai pas contribué cette année, je me suis laissée le temps de me mettre en route avec ces nouvelles habitudes. Par contre j'y ferai un tour, histoire de voir les belles choses des autres et aussi de montrer à Clochette les méchantes dames de la couture qui partagent avec moi un lundi soir sur deux et la privent du coup de mille bisous...

mercredi 28 novembre 2007

New Home

Un post sur le point de croix avec une photo en illustration... un bonheur rare en ce moment !
Il s'agit de l'un des "mézencourts" secrets dont je parlais dans un message précédent. Il s'agit donc d'une carte format 10x15 (format classique) que j'ai offerte à Émilie et Guillaume pour leur emménagement. Le modèle vient d'un magazine anglais "CrossStitch Crazy" ou "The World of Cross Stitching"... j'ai la mémoire qui flanche !
Merci à Émilie pour les photos !

Mon bémol : le montage de la carte ! Déjà il fallait un papier plutôt épais (plus pratique pour le pliage-découpage) et je n'avais que du orange... ensuite, je me suis rendue compte que je n'avais pas collé très droit, mais trop tard, il y avait déjà de la colle partout !

lundi 26 novembre 2007

M. Saladin...


...croisé à Lille ce samedi, dans un café dont j'ai oublié le nom (en arc de cercle, sur le côté de l'opéra, je suis sûre que vous voyez !)...
Il s'est assis, figurez-vous, à la table juste derrière nous, comme un client normal, voui, voui ! Hein ?! Qu'est-ce qu'il a pris ? Ah, j'ai pas fait attention... quand tu penses que j'ai même pas fait attention à ça, mon dieu quelle idiote !... Hein ?...Ah ben non, je lui ai pas parlé, vous pensez bien... non, non, on ne dérange pas ces gens-là ! Voilà... (haussement d'épaules, générique de fin des Deschiens).
Bon, je pars un peu en live comme on disait quand on avait 15 ans... parce qu'il faut s'imaginer tout ça avec la voix de François Morel... je sais, je suis mauvaise !
Toujours que c'est vraiment vrai, c'est mon homme qui l'a reconnu (je me demande encore comment, une fois on a eu Jean-Louis Aubert à deux mètres, accompagné par Raphaël. Si j'avais pas été là il serait encore à se demander pourquoi ces deux-là avaient attiré autant le regard des passants !). Moi je lui tournais le dos. Il était accompagné par une bande de jeunes binoclard boutonneux, bo-bo sans se l'avouer, qui parlait théâtre et du complexe cinématographique de Lomme, le Kinépolis (évidemment affreux).
Clochette a tout observé comme elle voulait, du haut de ses deux ans elle peut se permettre d'embêter tout le monde pour présenter Babar et montrer ses derniers pas de danse (si, si, elle l'a fait pour de vrai !).
Une bonne occasion de découvrir (ou redécouvrir) le site des Deschiens... ben oui, j'ai fait une recherche, je savais même pas son nom à ce monsieur !

jeudi 22 novembre 2007

En vrac, rapido...

...parce que j'ai pas trop le temps de faire un post complet mais que j'ai des choses à dire !
  • Ce soir, sur France 3, Maman est folle, un téléfilm tiré du roman d'Olivier Adam, À l'abri de rien. Plus d'infos sur le site de la chaîne .
  • J'ai bien reçu les mails de Marraine, Véro et Caroline... je tente d'y répondre mais peu de temps en ce moment ! Pas d'inquiétude, je ne vous ai pas oubliées !
  • Au club de "couture" (comme a expliqué Papa à Clochette quand elle a pleuré que j'étais pas là Lundi soir pour le dodo), plein de choses prévues, plein de choses à raconter... Héléna ou Bérengère, si vous passez par là, vous pouvez inscrire sur la feuille que pour la broderie fleur je prends la fleur de lin. Si elle est déjà prise je peux aussi faire le Gerbera. J'expliquerai plus longuement pour les autres bientôt !

À bientôt !

vendredi 16 novembre 2007

Mézencourt

Avec un "s" !
Je profite du lien qu'a mis la blogueuse du Fil de Lille vers chez moi pour reparler du point de croix. Parce que sinon, toutes celles (et ceux mais j'y crois pas de trop) qui arrivent ici doivent se demander pourquoi ce lien !
En ce moment j'ai 5 ouvrages en cours et un projet urgent, à différents stades d'avancement :
  • Tom et Kim sont presques finis, je les ai mis de côté à cause du point de noeud que je n'arrive pas encore à faire, il faudra que je me renseigne vraiment au club la prochaine fois !
  • J'ai largement entamé la publicité Petit Bateau, je la reprends, l'abandonne un moment puis reviens dessus, notamment à cause des grands aplats de couleurs qui sont un peu lassants.
  • Deux cadeaux... chut pour l'instant...
  • Une botte de Noël achetée l'année dernière en solde après les fêtes et à broder pour mon canard cette année... plus que 39 jours !

Je n'ai pas de photos à montrer parce qu'on a toujours pas de nouvel ordinateur, l'appareil photo est pas toujours à la maison... plein de bonnes excuses mais promis je réparre ça bientôt !

mercredi 14 novembre 2007

Cinéma

Je n'ai pas encore eu l'occasion de parler de cinéma dans ce blog. Peut-être que depuis son ouverture je n'ai pas vu de films qui méritaient d'ouvrir cette rubrique...

Quand j'annonce "cinéma" j'imagine que beaucoup d'entre vous voient la parking bondé d'un mega-multiplexe, la salle obscure et les cronch-cronch du popocorn. Pour nous ça c'était l'avant Clochette ; depuis qu'elle est là, le cinéma c'est pyjama, canapé, DVD. Pas plus mal finalement, sauf si l'on fait partie de ce qui "veulent absolument voir le film à sa sortie", ce qui n'est pas notre cas, nous c'était plutôt "on sait pas quoi faire ce week-end, un ciné-resto ça dit à qui ?" avec un film choisi en commun, selon les goûts de chacun.

Bref, toujours que dernièrement on a vu 2 films que j'ai adoré :

  • Snow cake de Marc Evans. Avec Sigourney Weaver dans le rôle d'une adulte autiste, Alan Rickman qui débarque dans sa vie avec ses secrets et ses doutes et Carrie-Ann Moss en gentille voisine. L'histoire : En plein hiver, à Wawa dans l’Ontario, Alex, un quinquagénaire britannique plutôt introverti, frappe à la porte de Linda, une femme autiste. Dans un accident de voiture, Alex a tué Vivienne, fille unique de Linda, qu’il avait prise en stop. Tourmenté par un terrible sentiment de culpabilité, Alex accepte de s’installer chez Linda et de partager quatre jours de son univers étrange et fantasque. Il en sortira transformé...
  • Chronique d'un scandale , tiré du livre de Zoë Heller (que j'avais lu en VO et adoré), avec Cate Blanchet et Judi Dench. L'histoire : Enseignante vieillissante et stricte dans un collège de Londres, Barbara Covett n’a rien d’autre dans sa vie que son travail et un chat. Sa solitude prend fin avec l’arrivée du nouveau professeur d’art, Sheba Hart. La jeune femme se révèle l’amie idéale dont Barbara avait toujours rêvé. Lorsque Barbara découvre que sa nouvelle amie a une liaison avec un de ses jeunes élèves, leur relation prend un tour plus redoutable. Barbara menace de révéler le scandale à tout le monde, à commencer par le mari de Sheba… Dans ce jeu trouble et cruel, ce sont les propres secrets et les obsessions de Barbara qui font surface. Entre les deux femmes, commence un affrontement qui va les emmener au bout de leurs faux-semblants et de leurs mensonges…

Je ne suis pas très forte pour faire une critique de film (et ne m'en sens pas légitime du tout), tout dépend du gôut de chacun et de ce qu'il a envie de voir en matière de films (perso, j'aurais descendu en flèche Brice de Nice par exemple, que je n'ai daigné regarder qu'à son passage sur M6 dernièrement, j'ai bien fait d'ailleurs !). Je peux juste dire que j'ai adoré ces deux films pour leur simplicité (pas fan des grosses productions), ce qu'ils dégagent, les sentiments et les réflexions qu'ils apportent...

Pour finir, pour les fans et non fans des adaptations de romans au cinéma : si vous avez lu "Notes on a scandal", n'hésitez pas à regarder le film, je l'ai trouvé vraiment fidèle, quoiqu'un peu raccourci. Et si vous avez aimé le film et pas lu le livre, allez-y sans hésitation, il est encore plus mieux !

jeudi 8 novembre 2007

La honte

Hier, sur FaceBook (on est partout, effectivement), ma soeur me disait d'enlever la photo où elle avait un double menton... je lui ai répondu d'assumer puisque moi on y voyait un bout de ma bouée ! Pour ceux qui voudraient voir la fameuse photo qui ne nous avantage pas, rendez-vous sur FaceBook ! Non mais... Et pour ceux qui ne connaissent pas FaceBook (attention, je ne crâne pas trop, je découvre aussi) sachez que cette photo n'est visible que des personnes que j'ai autorisées comme amis, le tour de la planète n'est pas pour demain donc.

Je me sens un peu protégée sur ce coup-là et j'imagine que Ketty Bigotte et sa famille se l'imaginait aussi. Non, non, je ne passe pas du coq à l'âne, je vous explique... Ketty a eu la chance de découvrir 3 télés sur son billet de Millionnaire en 1993. Pour les plus jeunes et l'outre-atlantique, je rappelle que 3 télés = un passage à la télé pour faire tourner une roue et repartir avec un gain de 100 000 à 1 000 000 de francs de l'époque. La cerise sur le gâteau c'est d'avoir son heure de gloire sur TF1 aux côtés de Philippe Risoli. Pour notre plus grand bonheur de téléspectateur, certains s'en sont donnés à coeur joie, allant du "remarquable" à la honte du PAF de la semaine, des épisodes dignes du Zapping et des Enfants de la Télé (à l'époque où c'était une bonne émission). Les plus grosses hontes n'ont pas été diffusées, par égard du candidat et de sa famille mais les rushes existent ; une vidéo de 9 minutes, celle de Ketty Bigotte a été grandement diffusée sur le net depuis cet été. Pourquoi ? Parce qu'elle y était un peu éméchée (elle avait s'doule)... ça plus l'accent du Nord, un grand moment de rigolade.

J'ai eu vent de l'affaire en lisant mes gratuits ce matin. Monsieur et Madame, maintenant divorcés, ont décidé de porter plainte chacun de leur côté pour que la vidéo soit retirée, cette démarche entraînant des articles dans la presse, à la radio et à la télé, avec diffusion de la vidéo, des photos d'aujourd'hui et d'époques et surtout du nom... trop facile pour moi depuis Gogole de retrouver la vidéo. Je suis d'accord avec un certain Gonzague pour la conclusion : n'est-ce pas une bonne publicité toute cette presse ?! Ils se plaignent de la diffusion de ces images mais moi, sans tout ça, je ne les aurais pas vus...

Ce qui leur fait le plus mal ce sont les commentaires laissés par les internautes, de la méchanceté gratuite bien souvent. On rigole de son accent (elle est d'min coin, mi j'ai tout compris c'qu'elle disot mais ti qu'es pas d'min coin, cha t'fait ben marrer tout cha... ben ouais, y'en a, quand y comprennent pas, y préférent se fout d'la gueule des gins plutôt que d's'abaisser à d'minder des explications), de son tailleur (jolie couleur, peut-être à la mode à l'époque), de son mari, de sa fille amorphe en arrière plan (j'aurais fait pareil si ça avait été ma mère à la place)... et puis d'autres vont plus loin, ils profitent courageusement de l'anonymat du web.

Moi ici j'avoue : j'ai rigolé à en pleurer. Parce que c'était drôle, point. Loin de moi ensuite l'idée d'insulter cette dame qui a l'air d'être gentille comme tout. Pour trancher avec les autres je prends deux initiatives :

  1. Je ne mets pas de lien vers la vidéo mais uniquement des liens vers les articles parus dans la Voix du Nord à ce sujet. Si vous voulez rigoler ça mérite des recherches (et ça vaut le coup-là, franchement).

  2. Je raconte ici une honte à moi et je vous encourage à en faire autant en commentaires, pour que Ketty se sente moins seule...

Une de mes hontes : à la fac on avait un "fac-food" où on devait mettre le contenu de notre plateau dans une grande poubelle après le repas (comme dans un fast food en somme). Je posais toujours ma carte de RU (comme une carte bleue) sur mon plateau après avoir payé et je la rangeais après. Un jour, panique, après avoir vidé mon plateau je me rends compte que je n'ai pas ma carte... Après avoir fouillé toutes mes affaires et mes vêtements je vais voir le personnel qui me conseille alors de regarder dans la poubelle, archi pleine, forcément. Me voilà donc, comme une malheureuse avec des gants Mapa en train de fouiller des restes de repas, sous le regard amusé de mes amis et des étudiants qui passaient par là. La fouille ne donnait rien, une dame de cantine vient m'aider... On finit par abandonner, ne la trouvant pas. Je rends les gants à la dame, mets les mains dans mes poches et, miracle, la carte s'y trouve ! J'ai cru qu'elle allait me tuer et que les amis aller mourir de rire.

vendredi 2 novembre 2007

La dimanchonite en littérature

Je viens de finir un nouveau livre, Le maître des illusions par Donna Tartt. Un bien curieux livre. J'avais déjà lu il y a quelques années Le petit copain du même auteur et en avait gardé un bon souvenir (même si aujourd'hui je suis bien incapable d'en raconter l'histoire). Suis pas sûre qu'en commençant dans l'autre sens j'aurais lu l'autre... Une histoire d'étudiants qu'on a du mal à situer dans le temps, une atmosphère glauque et lourde, un meurtre : ça s'annonce plutôt bien. Le hic, c'est les longueurs, il faut au moins arriver à 1/3 du livre pour commencer à le trouver intéressant sauf si on est accro à l'étude du Grec Ancien, qui est décrit, cité et encore plus, donnant un côté barbant au tout.
Bref, revenons à la dimanchonite : j'ai été très surprise de trouver dès les premières pages cet extrait :
Franchement, je ne me rappelle pas grand chose d'autre de ces années sinon une certaine humeur qui leur était commune, un sentiment du monde mélancolique que j'associe à la vision du Monde Merveilleux de Walt Disney le dimanche soir. Dimanche était un jour triste - couché tôt, à l'école le lendemain matin, je m'inquiétais toujours d'avoir mal fait mes devoirs - mais en regardant les feux d'artifice éclater dans le ciel nocturne par dessus les châteaux illuminés de Disneyland, j'étais consumé par une impression de terreur plus générale, d'emprisonnement dans l'aller-retour sempiternel de l'école au foyer : des circonstances qui, du moins pour moi, offraient de solides arguments empiriques en faveur de la sinistrose.