vendredi 6 novembre 2009

Alain Souchon, Zénith, Lille, 5 novembre 2009



Et dire qu'on aurait pu le râter... le concert de la veille, prévu à Liège a été annulé à la dernière minute, le batteur ayant attrapé la grippe. "AAAAA" s'écrira le public. Nous, à Lille, on en rigole mais à Liège pas sûr. Toujours qu'ils ont fait appel à un autre batteur pour remplacer le malade, on a eu un bol phénomènal !

La première partie est originale, c'est une projection floue d'internautes reprennant des titres bien connu d'Alain Souchon. Puis, le voilà, en ombre chinoise, sautillant.

Nous sommes placés assez haut dans les gradins, je n'avais pas réussi à avoir une place numérotée, le placement libre ets donc moins bien servi. On le voit de loin donc Alain et même si on ne distingue pas les traits de son visage, on l'imagine bien. Fidèle à son image, assez lunaire, esquissant des pas de danse moyennement assuré, c'est pas Fred Astaire mais tu sens que ça lui vient du coeur. Élégant dans son costume.

Il enchaine les tubes et les morceaux moins connus (en tout cas à mon oreille), on passe du dansant "Parachute doré" au calme "C'est déjà ça", on part vers un électrique "L'amour à la machine", on finit avec un "Rame" magnifique. Il raconte des blagounettes entre les chansons, avec toute cette gentillesse qui émane de lui, telle qu'on l'imaginait ; il nous fait chanter, un "p'tit quinquin" spontané, une "foule sentimentale" prévue ; il prend la guitare, il danse, embête gentiment la fille à la queue de cheval du staff technique, joue avec ses musiciens.

Mon homme est déçu, il a pas eu "La ballade de Jim". Moi par contre, j'ai dix ans, c'est clair.

Merci Alain, merci le batteur de rechange et peut-être à bientôt avec Laurent...

C'est pas bien mais j'ai piqué la photo à NordEclair...