jeudi 17 septembre 2009

Perte et fracas

Je lis beaucoup de livres mais j'en parle finalement peu ici dans mon blog. J'aime pas cette impression de faire un compte-rendu de lecture comme à l'école (je lisais rarement d'ailleurs les livres qu'on m'imposait...). J'ai pas envie non plus de me la jouer critique littéraire et de pondre un papier nullissime ne reflétant que mon avis de lectrice de train. Et puis j'ai pas le temps de mettre à jour mon blog aussi souvent que je le voudrais alors...

Sauf que des fois je lis un truc qui me plaît vraiment ou alors pas du tout et je me dis que ça serait dommage de faire l'impasse sur mon top et mon flop. Je vais essayer du coup de prendre parfois le temps et je commence aujourd'hui avec le dernier Jonathan TROPPER, Perte et Fracas.

Il y a quelques temps j'avais lu Le livre de Joe, son premier roman. j'avais adoré l'histoire et le fait que ce soit un homme le héros, la façon dont elle était raconté, le ton utilisé. Emportée par mon élan, j'avais acheté, dès sa sortie en poche Tout peut arriver, le 2nd roman de Tropper. Si l'histoire du premier avait un côté originale, ici j'avais l'impression de tomber dans une chick lit masculine. Je n'ai rien contre la chick lit, je préfère le préciser. Je viens même de finir Un week-end entre amis. Mais bon, là je n'attendais pas ça en achetant ce livre, d'où le blocage je pense. Bref, je l'ai lu mais j'ai été déçue, ça n'aurait pas été le livre type sur lequel j'aurais écrit un billet. Je n'ai d'ailleurs même pas conservé cet exemplaire.

J'ai vu en rayon Perte et Fracas il y a quelques mois. Un titre et une couverture bof, peut évocateur, un 4ème de couverture peu accrocheur, un veuf (jeune et riche) et une famille déjantée et très présente... bof, très peu pour moi. En cette rentrée littéraire j'ai eu un passage à vide. J'achète essentiellement des ivres de poches et peu de titres l'attiraient. J'ai eu envie aussi de lire un truc facile alors voilà, j'ai finalement craqué et j'ai acheté ce roman.

Grand bien m'en a pris, j'ai adoré ! J'ai ri et j'ai pleuré, j'ai dévoré de A à Z... Aucune situation, aucun sentiment ne m'a paru invraisemblable ou trop exagéré ou trop fleur bleue. Tout y est très bien écrit avec cette pointe d'humour, cette fluidité dans la narration que j'avais aimé dans le 1er roman. Ça n'était pas du tout un roman à l'eau de rose comme je le pensais. Comme quoi, je devrais arrêter de me fier aux titres et aux photos de couverture !

8 commentaires:

  1. c'est exprès la coquille dans le titre ?

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  2. Ben non, j'ai mis le titre à l'arrach, je l'avais oublié... je change !

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  3. J'ai aussi lu week-end entre amis que j'ai prêtté à Emilie d'ailleurs. J'ai bien aimé mais la fin m'a déçue. J'ai eu l'impression qu'elle a dû finir son histoire en catastrophe...

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  4. c'était un beau lapsus quand même

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  5. Merde, j'ai lu l'article mais pas capté la subtilité du titre...t'avais mis quoi? "Poët et tagada"?

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  6. @ Mél : la fin aurait gagné à être plus trash je trouve...

    @ Sandra : perte et tracas, je suis moins poétique que toi...

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  7. suis preneuse alors s'il est aussi bien !

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  8. @ Ludi : si j'oublie pas ma tête, je te le ramène ce soir !

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