samedi 31 mars 2012

Dôme, Stephen King


Je me suis réconciliée avec Stephen en 2 tomes.

Lui et moi c'est une longue histoire, j'ai l'impression de le connaitre depuis longtemps. Quand j'étais petite et que j'allais à la bibliothèque côté enfants, je lorgnais toujours du côté adultes avec envie et je pense bien que les livres de Stephen King sont les premiers livres catégorie adultes que j'ai pu lire.
Je viens de checker sa bibliographie, à part 3-4 bouquins des débuts j'ai tout lu jusque Roadmaster en 2004… c'est là qu'on s'est fâché lui et moi. J'ai bien tenté de lui donner sa chance, j'ai lu le livre jusqu'au bout, attendant une jolie fin qui n'est pas arrivée. Aujourd'hui je ne me souviens à peine de l'histoire de ce bouquin, encore moins de la fin, seulement de l'impression désagréable qu'il m'avait laissé.

Et je suis passée à autre chose, d'autres lectures, je n'ai pas insisté quand je voyais les nouveautés dans les magasins. C'est l'époque aussi où j'ai arrêté de fréquenter des bibliothèques, les livres je les achetais en format poche (et je ne trouvais pas les nouveautés de Stephen King) ou je les empruntais à des amis (qui ne lisaient pas Stephen King).

Je suis retournée à la médiathèque avec la Clochette, j'ai parfois emprunté des livres, maintenant que mon budget est plus limité et que je cours moins les librairies… et un jour il y avait Dôme, tome 1, qui me tendait les bras.


Et j'ai retrouvé le Stephen que j'aimais ; tous les ingrédients étaient là : une communauté paisible en apparence, une multitude de personnages qui sonnent vrai, qu'on a plaisir à suivre et à voir évoluer. Et un grain de sable qui fait déraper tout le monde : là en l'occurrence c'est l'arrivée d'un dôme infranchissable et énigmatique au-dessus de la petite ville... J'ai même réservé le tome 2 pour pouvoir enchainer directement à la fin du premier… La façon de décrire les choses, la juste analyse des comportements humains et de ses dérapages, la part de mystère préservée, du King dans toute sa splendeur !

Je ne vous en dis pas plus mais j'attends un peu vos commentaires quand même : est-ce que vous aimez Stephen comme moi et est-ce que les romans parus entre Roadmaster et Dôme valent la peine d'être lus ?

Et ça me fait penser qu'à une époque lointaine je t'ai promis 3 critiques de livres et que j'en ai publié qu'une… les deux autres sont écrites, c'est ça qui est le plus balot dans l'histoire ! Va falloir que je publie plus sérieusement !

mercredi 28 mars 2012

Feist, Théâtre Sébastopol, Lille, 23 mars 2012


Deux concerts de suite, c'est rare et par hasard. La veille je voyais Lynda Lemay, aujourd'hui je vais te parler de Leslie Feist.
Même si ces deux dames ne jouent pas dans la même cour et n'ont pas le même registre musical, ce fut deux concerts d'une qualité exceptionnelle, plein de découvert et de talent… décidemment j'ai de la chance je trouve.

J'avais déjà vuFeist une fois, à l'Aéronef. Dans cette salle tu misères debout quand tu dépasses pas les 1m60 et pour le peu qu'il fait chaud tu serais à deux doigts d'aller dire bonjour à la Croix Rouge.
Là cette fois j'étais installée dans un bon gros fauteuil rouge, au 5ème rang, dans cette jolie salle du théâtre Sébastopol. Avec moi ma sœur, revenue spécialement de Londres pour le concert (Fesit passait bien au Royal Albert Hall mais le concert était complet) et copain Lolo, qui ne connaissait pas grand-chose de Feist mis à part 1 2 3 4.
Pour ma part j'avais peu écouté le nouvel album, Metals. Je n'ai pas trop accroché alors que le précédent, The reminder, dès la première écoute j'étais fan.

Eh bien quelle surprise ! Je n'ai pas reconnu ces morceaux que je trouvais trop mou, mielleux, lancinant sur l'album, en live ils étaient sublimés et réorchestrés, Leslie à fond dedans avec sa guitare et son visage fermé, accompagnée de chœurs, les Mountain Man. C'était 3 filles en fait (d'où le nom je pense), habillées très bizarrement, presque de façon biblique avec leurs robes comme des sacs en toile de jute mais avec des voix très intéressantes qui apportaient véritablement un plus au show. 

(ce n'est pas le concert de Lille mais c'est tout comme, j'ai l'impression de le revoir de ma place)

Au bout de 4-5 morceaux Leslie se déride et s'adresse au public. On ne l'arrêtera plus ensuite, quelle babelle (bon j'ai vérifié, ça se dit pas partout en France ce mot là, une bavarde donc pour ceux qui causeraient pas comme moi)! Elle enchaine les morceaux, des nouveaux, des anciens… J'ai relu mon article de blog concernant le concert précédent et un lecteur, Flo, trouvait qu'il n'y avait pas de grande surprise musicalement. Flo, j'espère que tu étais dans la salle cette fois-ci parce que des surprises, bon sang, on en a eu ! Des réorchestrations à ne pas en reconnaitre les morceaux (je pense notamment à "My moon my man" et "Sealion") et limite à les apprécier d'autant plus. Et franchement, ne pas avoir 1 2 3 4 c'était chouette parce qu'évidemment, même si c'est un titre phare, il n'est pas représentatif du travail du groupe je trouve. Un seul minuscule regret, l'absence d' "Intuition" qui reste ma chanson préférée.

Bref, une sacré énergie dans ce concert, alliée au confort de mon siège rouge, je trouve que quand on a 33 ans ça va bien. Et pour Lolo qui débarquait en novice, habitué aux concerts bien bourrin en fosse (normal quand on fait deux têtes de plus que moi tout devient plus facile), c'était une belle découverte et je suis bien contente ! 

En bonus track les Mountain man seules, presque habillées normalement.

J'ai fait l'impasse sur M Ward, la première partie (que j'ai à moitié loupé), mais je pense que c'est un musicien à découvrir, apparemment un très bon guitariste d'après Lolo qui s'y connait un peu question gratte.

lundi 26 mars 2012

Lynda Lemay, Théâtre du Casino, Lille, 22 mars 2012 (double Monday mood inside)


Je suis allée voir mon amie Lynda pour la troisième fois (mes deux fois précédentes si ça t'intéresse c'est ici  en 2008 et là en 2009).

Cette fois nous changeons de salle, nous quittons le Sébastopol pour le théâtre du nouveau casino à Lille. Une salle avec un vrai parking, quelle chance… encore faut-il trouver l'entrée du fameux parking, coincé entre deux panneaux qui indiquent "chantier". Bref, on a du refaire un tour de pâté de "maisons" et avec la circulation ça nous a pris genre 20 minutes de plus. Et du coup on a loupé une chanson et demi.

Tu te dis, waouh, c'est la troisième fois qu'elle va la voir, elle doit être vraiment fan… ben non. En dehors des concerts je n'écoute pas (ou extrêmement peu) ses chansons, je ne regarde pas les émissions de variétés où on peut la voir, je ne sais rien de sa vie.
Mais j'adore cette artiste de scène. Ses chansons me font tantôt rire ou pleurer (enfin cette année je n'ai pas pleuré, chouette) et mon bonheur c'est la découverte, l'écoute des paroles. J'adore y aller en "aveugle" et être surprise et j'aime réentendre des chansons que je connais déjà et que j'écoute si peu d'ordinaire.


En plus Lynda est belle et gentille, elle papote, elle se marre, elle explique, elle prend le temps ; c'est vraiment quelqu'un que je sens sincère même si tu devines le côté pro de la personne, même si tu sens parfois qu'elle connait son texte par cœur entre chaque chanson.
Lynda ça fait un moment qu'elle est comme ça, elle nous expliquait que les dernières critiques lui reprochait de ne pas se renouveler après tout ce temps. Elle nous a clairement montré qu'elle n'avait pas envie de changer et j'en suis bien contente, car c'est comme ça que je l'aime.

Et puis Lynda nous a fait découvrir un compatriote, Alexandre Poulin. Il est venu nous divertir avec deux chansons pendant l'entre-acte (Lynda est vielle France, elle doit sûrement avoir besoin d'une pause pipi et elle change de tenue en plus alors ouais, y'a une pause en plein milieu). Bref, une jolie découverte, Lynda version masculine, de jolis textes, une jolie voix et, faut le dire, un assez joli garçon. Et je vous en fais profiter !


Tu peux retrouver Lynda Lemay, Alexandre Poulin et mon blog sur Facebook, suis les liens !

lundi 19 mars 2012

Monday Mood (47)



Y'a une époque je me serais jetée au coup de Chris Martin sans réfléchir, sans même lui dire un mot pour briser la glace. Aujourd'hui je lui causerai d'abord et j'agirai en conséquence ensuite...
La dernière fois que je l'ai vu sur un plateau télé c'était Taratata y'a quelques mois et j'ai trouvé Nagui plus abordable que Chris, c'est dire. Vautré sur son siège, imbu de lui-même, c'est l'image que j'en garde et c'est dommage. Pour tout te dire j'ai même pas écouté ou acheté leur dernier album, le single ne m'en a pas donné l'envie, et la promo de Chris-j'ai-chopé-le-melon Martin non plus.
Et c'est moche je trouve de s'être perdu comme ça en 10 ans de temps... Fan depuis Trouble et leur premier album Parachutes, je ne retrouve pas le génie musical et la fraîcheur que j'avais appréciés au début. Chris, tu me manques, reviens !
Alors voilà, aujourd'hui j'ai sélectionné Yellow et je t'invite à écouter Parachutes et A rush of blood to the head, leurs meilleurs albums selon moi.

Et toi, tu trouves aussi que Chris commence à craindre ?

lundi 12 mars 2012

Monday Mood (46)



Une de mes chansons préférées des Smashing Pumpkins... une de mes chansons préférées de tous les temps aussi surtout.
Parce que c'est mon année de naissance peut-être. En tout cas je l'ai écouté en boucle, des millions de fois, sans jamais m'en lasser. Et si je vous la passe aujourd'hui c'est parce que cette semaine est la mienne, je gagnerai en maturité ce jeudi pour atteindre l'âge du christ (et j'espère aller beaucoup plus loin que lui et finir moins tragiquement).

Tiens, comme cadeau d'anniversaire ce serait marrant que tu me dises ta chanson préférée (ou au moins l'une de tes chansons préférées, je sais que parfois le choix est difficile).

- Si personne ne répond à ma requête je pète un câble, aies pitié -

lundi 5 mars 2012

Monday Mood (45)



C'est ma chanson chérie du moment.

J'avoue je ne connais pas ce groupe, je n'ai pas encore écouter leurs albums... mais je parie que ma soeur Emilie va me dire :"m'enfin, c'est hyper connu à Londres, tu débarques !".
Ben oui, je débarque mais j'aime bien croire que tu débarques encore plus que moi cher lecteur et que je t'offre une réelle découverte pour bien débuter la semaine !

Et juste si tu te demandes ce que vaut vraiment ce groupe, je t'invite à écouter cette version acoustique qui te donnera une idée du talent caché là-dessous.


Metronomy - The Look (acoustique) par sourdoreille